Dans l’affaire de corruption de la Banque Nationale de Crédit (BNC), les avocats de Louis Gérald Gilles, conseiller du Président, contestent la compétence du juge Benjamin Felismé. Ils affirment que Gilles, en tant qu’ami proche du Président, devrait bénéficier de certains privilèges, ce qui rend problématique sa convocation par le juge, prévue pour le 19 novembre.
Les charges retenues contre Gilles comprennent l’abus de pouvoir et la corruption. Ses avocats soutiennent que la convocation est illégale et annoncent qu’il ne se présentera pas devant le juge. Gilles a déjà collaboré avec l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), qui a recommandé son inculpation ainsi que celle de deux autres conseillers présidentiels.
Les avocats d’Emmanuel Vertilaire, un autre conseiller impliqué, partagent également les mêmes préoccupations quant à la légitimité de la procédure. Bien que ces conseillers aient des fonctions importantes, certains experts juridiques soulignent qu’ils n’ont pas les mêmes privilèges que le président. Si Gilles ne se présente pas, un mandat d’arrêt pourrait être délivré à son encontre et le juge dispose de trois mois pour traiter l’affaire.