Le 6 octobre 2024, Edgard Leblanc Fils, Président du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), s’est opposé à la protection de trois conseillers accusés de corruption dans un rapport de l’ULCC. Le rapport révèle que Smith Augustin, Emmanuel Vertilaire et Louis Gérald Gilles auraient détourné 100 millions de gourdes.
Malgré une récente résolution de la CPT visant à maintenir ces conseillers en fonction, Edgard Leblanc Fils a été le seul des sept membres à ne pas appuyer cette décision. Dans son discours, il a souligné l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des affaires publiques, affirmant que le Conseil ne pouvait pas ignorer les accusations portées contre ses membres.
Il a déclaré : “Après le rapport de l’ULCC, il est impossible de rester inactif. Pour préserver l’image du CPT, je ne peux pas soutenir une initiative qui nuirait à la justice dans notre pays”.
Cette déclaration met en évidence les désaccords au sein de la CPT sur la gestion de cette crise de corruption. A l’heure où l’opinion publique s’interroge sur la capacité des autorités à faire face à la situation, la confiance du public reste en jeu.