Notre ministre des Affaires étrangères, Jean Harvel Jean Baptiste, ne maîtrise pas l’anglais, la langue de la diplomatie mondiale et un outil de communication incontournable avec nos partenaires stratégiques, notamment les États-Unis.
En 2025, alors que le monde devient de plus en plus complexe et que les relations internationales exigent une communication fluide et efficace, comment un pays peut-il se permettre de choisir un ministre des Affaires étrangères qui ne maîtrise pas l’anglais ?
Cette situation constitue une aberration qui pourrait coûter cher à notre nation.
À l’ère de la mondialisation, où les enjeux économiques, environnementaux et sociaux transcendent les frontières, la capacité à dialoguer avec des nations clés est essentielle. Les États-Unis, en tant que voisin et principal partenaire commercial d’Haïti, jouent un rôle crucial dans notre développement. Ignorer la nécessité d’une communication efficace avec ce géant est non seulement imprudent, mais également révélateur d’une déconnexion avec les réalités diplomatiques actuelles.
Les conséquences de cette lacune sont multiples : une diplomatie affaiblie, des accords internationaux difficiles à négocier et une image de notre pays qui risque d’en pâtir. Comment espérer obtenir des financements, des investissements étrangers ou même un soutien humanitaire si notre représentant ne peut pas exprimer clairement les besoins et aspirations d’Haïti ?
Les enjeux sont trop importants pour être laissés entre les mains d’un diplomate qui ne maîtrise pas la langue des acteurs clés. Il est impératif que la maîtrise des langues et des compétences diplomatiques soient des critères fondamentaux dans la sélection de nos hauts fonctionnaires. L’absence de cette considération révèle un manque de préparation face aux défis contemporains et un manque de respect envers les citoyens haïtiens qui aspirent à un leadership compétent et visionnaire.
Haïti mérite mieux qu’une diplomatie du silence. Nous devons exiger des leaders capables de porter notre voix sur la scène internationale, et non des figures qui, par leur incapacité à communiquer, risquent de faire de notre pays une ombre dans le concert des nations. Il est grand temps de prendre conscience de l’importance de la communication diplomatique et d’agir pour garantir un avenir meilleur pour notre pays.