Face à la suspicion d’une épidémie d’anthrax en Haïti, la République Dominicaine a intensifié ses mesures de sécurité sanitaire. Le président Luis Abinader a révélé qu’il maintenait une communication régulière avec les organisations internationales telles que l’Organisation Panaméricaine de la Santé (OPS) et les Centres de Contrôle et de Prévention des Maladies (CDC). Selon lui, ces organisations n’ont pas encore confirmé la présence de la maladie en Haïti, et les premiers rapports sont considérés comme des « évaluations cliniques préliminaires ».
Abinader a précisé : « Nous devons veiller à la santé de notre population. Nous surveillons la situation de près et avons constitué une commission interministérielle, dirigée par le ministre de la Santé, pour suivre l’évolution de la situation. Des mesures seront prises en fonction des besoins. »
Les autorités dominicaines ont mis en place des contrôles sanitaires renforcés et une surveillance épidémiologique accrue dans les zones frontalières avec Haïti. Le ministère de la Santé a assuré, dans un communiqué lundi, que ces mesures sont de nature préventive et ne doivent pas susciter d’inquiétude parmi la population. Aucune confirmation d’un cas d’anthrax n’a été signalée en Haïti jusqu’à présent ; les préoccupations actuelles sont basées uniquement sur des « soupçons » provenant d’évaluations cliniques préliminaires.