L’assassinat de l’ancien président haïtien Jovenel Moïse relance les débats devant les tribunaux. Le parquet de Port-au-Prince conteste l’ordonnance d’un juge qui accuse Claude Joseph, ancien Premier ministre, de complicité dans ce crime.
Claude Jean, commissaire du gouvernement, doute des accusations. Il affirme que les preuves fournies ne suffisent pas pour aller en procès et que l’ordonnance du juge Walter Wesser Voltaire ne démontre pas clairement la culpabilité de Claude Joseph.
Cette affaire soulève des inquiétudes sur le système judiciaire en Haïti, souvent critiqué pour son manque de transparence et de rigueur. La justice haïtienne a récemment sollicité l’aide des États-Unis pour mieux comprendre les circonstances de l’assassinat, tout en s’intéressant aux condamnés comme l’ancien sénateur John Joël Joseph.
Les Haïtiens se demandent ce que sera la justice dans ce dossier qui a profondément marqué le pays. Le sort de Claude Joseph pourrait devenir un symbole des discussions sur l’impunité et les réformes nécessaires au sein du système judiciaire. Les citoyens espèrent des réponses claires sur les responsabilités politiques et l’avenir de l’enquête.