Alors que la violence fait rage en Haïti, deux figures clés de la transition politique du pays, Leslie Voltaire et Frinel Joseph, choisissent de s’éloigner du pays pour assister à des événements internationaux. Leslie Voltaire se rend en Colombie pour un sommet sur l’environnement, tandis que Frinel Joseph participe à des débats sur la démocratie aux États-Unis. Ces voyages soulèvent des questions sur la déconnexion des élites par rapport aux réalités difficiles vécues par la population.
Alors que les dirigeants discutent des problèmes mondiaux, les quartiers haïtiens tels que Solino et Tabarre sont de plus en plus dominés par des gangs armés. Les citoyens se retrouvent isolés, confrontés à un quotidien marqué par la peur et l’insécurité, alors que ceux qui sont censés les protéger semblent indifférents à leurs souffrances. Ce contraste souligne l’urgence d’une action locale plutôt que l’éloignement international.
La situation actuelle met en lumière le besoin de solidarité des dirigeants haïtiens. Leur absence en temps de crise alimente la méfiance de la population. Au lieu de se focaliser sur des causes internationales, il serait peut-être plus sage qu’ils restent sur place et travaillent au rétablissement de la sécurité. Cela pourrait donner un nouveau sens à leur leadership et renforcer la confiance des citoyens dans leurs représentants.