Le 4 août 2024, la situation sécuritaire en Haïti a pris une nouvelle tournure inquiétante alors que les gangs armés ont continué de semer le chaos, malgré l’état d’urgence décrété par le Premier ministre Garry Conille. Cette mesure, censée rétablir la sécurité dans 14 communes, semble avoir échoué à enrayer la violence endémique.
L’intervention des policiers kényans, déployés pour soutenir les forces locales, n’a pas réussi à dissuader les bandes armées. Les critiques se multiplient quant à leur efficacité et à l’utilité de leur présence en Haïti. De plus, la Police nationale d’Haïti, dirigée par un Commandant dont les antécédents sont marqués par des déboires, semble manquer de stratégie concrète pour démanteler les réseaux criminels qui contrôlent une grande partie de la capitale.
Face à cette impasse, le gouvernement de Garry Conille est perçu comme incapable de mettre fin à l’insécurité croissante. La confiance de la population s’érode, et la promesse d’un renouveau sécuritaire semble de plus en plus illusoire. Haïti, déjà en crise, continue de chercher une solution efficace, alors que les tentatives précédentes se révèlent insuffisantes.